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Présentation de l’éditeur
Dans le débat passionné suscité par l’attitude ambiguë du pape Pie XII et par l’action de ses services durant la Seconde Guerre mondiale, ce livre se fonde exclusivement sur les douze volumes d’archives de la Secrétairerie d’Etat. On y trouve, au jour le jour, les informations reçues au Vatican, les propositions du secrétaire d’Etat et de ses collaborateurs, les décisions prises par le pape, les instructions expédiées aux nonces, les notes remises aux ambassadeurs. C’est le tableau le plus crédible qui ait été dressé du comportement de Pie XII et de ses services au fil des 55 mois de conflit face aux informations qui leur parvenaient, aux recours qui leur étaient adressés, aux belligérants, à la diversité des situations. Cet ouvrage constitue une contribution décisive à l’histoire de la Seconde Guerre.
Biographie de l’auteur
Pierre Blet, spécialiste de l’histoire des relations entre l’Eglise et l’Etat au XVIIe siècle, grand connaisseur de la diplomatie du Saint-Siège, a participé notamment aux Actes et Documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale.
N’est-il pas dangereux d’utiliser précisément la même photo mensongère que l’ouvrage de Cornwell ?
Si ça vous pose un problème que Pie XII ait activement aidé des Juifs, notamment à Rome en 1943, ça vous regarde.
Si ça vous pose un problème que Pie XII n’ait pas envoyé son peloton de la Garde Suisse contre les divisions blindées d’Hitler – heureusement que vous ne fûtes pas pape à cette époque.
Bref, si Pie XII et d’autres chrétiens [pour rappel la Pologne est le pays qui compte le plus de Justes parmi les nations] avaient privilégié le blabla sur l’action concrète, combien de Juifs auraient pu être sauvés ?
Pour ma part ce sont vos postures historico-moralisantes qui m’écoeurent.
"…Parmis eux tous, le grand Pie XII, odieusement calomnié, cloué au pilori. Les historiens juifs eux mêmes prennent sa défense. Le rabbin Dalin de New-York, demande même qu’il soit reconnu comme juste parmi les nations : "Je crois que le Pape Pacelli a été le plus grand soutien des juifs". Pinhas Lapid estime à huit cent soixante mille les juifs sauvés directement par lui. Déjà, Golda Meir faisant un vibrant éloge à sa mort, comme les rabbins Herzog, Israël Zolli, la United Jewish Appeal, de même l’"Union des Communautés Israèlites" proclame une "journée de gratitude" pour son action, etc… De fait, Pie XII donna l’ordre à tous les couvents de Rome de cacher les juifs, Lui-même le fait au Vatican, ainsi que tous les évêques d’Italie (celui de Gênes en sauve huit cents, celui d’Assise trois cents, etc…). Il donne l’or qui manque pour éviter la déportation, dans les vingt-quatre heures de deux cents juifs. Hitler, en I942, le condamne à mort. Le soldat Beaulieu est condamné par un tribunal militaire pour avoir distribué son message de Noël de I942. Déjà Pacelli, nonce à Berlin, atterré par "Mein Kampf", sonne partout et sans cesse l’alarme. Sur quarante quatre discours, quarante dénoncent le péril imminent. Il ose appeler les nazis "faux prophètes de l’orgueil de Lucifer", les idéologies "possédées par la superstition de la race et du sang". Il rédige pour Pie XI, la condamnation absolue du nazisme dans "Mit Brenender Sorg" (le grand rabbin de Paris : Pie XI a condamné l’antisémitisme comme inconciliable avec la foi dans le Christ"). Dès 1937, le premier, il emploi le mot "extermination". Après les sanglantes représailles suite à la lettre de l’épiscopat hollandais, il brûle un projet de déclaration où sa colère explosait. Le grand rabbin du Danemark : "Si le Pape avait parlé, Hitler aurait massacré beaucoup plus que six millions de juifs et, peut-être,des millions de catholiques". Et le procureur Kempner à Nuremberg : "Toute action de propagande par l’Eglise Catholique, aurait été un suicide". Il s’est tu, alors pour éviter le pire. Il a agi pour limiter le pire. »
Père DANIEL-ANGE : "L’Eglise, ô ma joie"