L’Eglise a-t-elle aidé les nazis à fuir ?

Dans le film Amen

Cette polémique participe à la pure légende noire. Elle est notamment née avec un journaliste du nom de Ladislas Farago qui publia : A la recherche de Martin Bormann et des rescapés nazis d’Amérique du sud ; en anglais, le titre est encore plus explicite : Aftermath. Martin Bormann and the fourth Reich.

Cet ouvrage est une pure fiction qui fut prise comptant dans nombre de revues. Sur quoi repose cette légende ? Aucun document dans les archives du Vatican – ni même d’ailleurs – ne met en cause le pape ou le Saint-Siège.

Comment a pu naître une telle accusation ? Diverses possibilités ont été avancées…

Le recteur de l’église nationale allemande, l’évêque Hudal, était connu pour ses sympathies envers le Reich. Certains historiens l’ont accusé d’avoir facilité la fuite de criminels nazis. Pour le moment, aucune preuve n’est venue infirmer cette thèse. Et quand bien même elle serait juste, cela ne met nullement en cause l’Eglise mais un évêque isolé qui a fait passer ses convictions avant tout. Il semble d’ailleurs assez évident que le recteur évêque Hudal ne serait pas allé voir le pape pour permettre à un dignitaire nazi de s’enfuir.

C’est donc une initiative privée qui n’autorise pas à mettre en cause l’Eglise…

Le nonce apostolique en Israël participera aux célébrations de la « Journée de la mémoire »

Dans une déclaration rendue publique jeudi 12 avril par le Service italien d’information religieuse (SIR), l’agence de presse de la Conférence épiscopale italienne (CEI), Mgr Antonio Franco, nonce apostolique en Israël, avait annoncé son « renoncement douloureux » aux célébrations annuelles de la « Journée de la mémoire » de la Shoah, devant se dérouler au mémorial (musée) de Yad Vashem à Jérusalem. Il revient sur sa décision, après une promesse de « Yad Vashem », nous rapporte Zenit.

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La polémique des enfants juifs (3/3)

Entre la « gratitude » du rabbin Herzog et la polémique : une enquête de Zenit. Devant le tourbillon soulevé par l’article de Melloni, Zenit a mené l’enquête et tenté de reconstruire les faits, entre la « gratitude » exprimée au pape Pie XII par le rabbin Herzog et la question d’un historien italien : à qui profite le « mépris de la méthode » historique ?

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