De la béatification de Pie XII

Appartient-il à un blog historique de traiter la question de la béatification de Pie XII ? Nos hésitations furent nombreuses avant de publier cet article. En effet, nos recherches portent principalement sur les sources et les faits historiques. Nous n’avons donc pas à juger du bien-fondé des décisions romaines et de son jugement sur la sainteté – ou non – d’un chrétien. Toutefois, à la suite d’une série d’articles parus dans quelques grands quotidiens français, nous avons demandé à Pierre Gelin d’écrire une réponse détaillée qui permette d’éclaircir différents points et d’expliquer la décision du pape…

BF


Lundi 17 décembre 2007, le pape autorisa la promulgation de décrets reconnaissant l’héroïcité des vertus de huit personnes, ouvrant ainsi à la béatification. Alors même que les membres de la Congrégation pour la cause des saints avaient voté à l’unanimité en faveur de l’héroïcité de vertus de Pie XII, ce dernier ne figurait pas dans la liste des huit. Benoît XVI, parallèlement, nomma une commission pour étudier le dossier de son prédécesseur. Il n’en fallut pas plus pour que certains journaux, notamment français, interprètent outrancièrement cette décision. Trois articles majeurs parurent en France : un du Monde, inintéressant car se contentant de reprendre bêtement une dépêche de l’AFP, un du Figaro et enfin un de La Croix. Nous prendrons appui sur ces deux derniers pour apporter les clarifications nécessaires.

  • Un dossier « enterré » par Benoît XVI ?

L’article paru dans Le Figaro du 18 décembre 2007 est de nouveau exemplaire de la mauvaise foi de certains journalistes français. Son seul titre, « Le pape remet en question la béatification de Pie XII », contient sinon un mensonge, du moins une erreur.

Non content de cette première déformation, Hervé Yannou débute son article ainsi : « Au moment où les relations diplomatiques sont tendues avec Israël, le pape allemand souhaite enterrer le dossier de son prédécesseur, accusé de silence face à la Shoah. »

J’ai déjà évoqué dans la synthèse téléchargeable sur ce blog ces fameuses accusations. La polémique fut relancée l’an dernier par un texte qu’aurait découvert Emma Fattorini. L’historienne italienne fit curieusement preuve de simplisme concernant cette pseudo découverte : le texte fut publié en son temps par Jean XXIII, il n’avait donc rien de secret ni d’obscur. Je ne reviens pas sur cette non-affaire qui mobilisa les média français et que j’eus l’occasion de traiter alors (cf. article du 1er juin 2007). Est-ce pour autant qu’aucune accusation ne pèse ? Bien évidemment non. Pie XII s’est parfois tu face aux monstruosités quotidiennes qui avaient lieu en Europe, mais non de manière systématique. Faire de Pie XII un collaborateur ou un complice du régime nazi n’a aucun sens. De même qu’accuser ce pape d’« apathie » est parfaitement anachronique dans l’état actuel des recherches historiques. Les raccourcis de Hervé Yannou sont lamentables.

La mission de l’historien étant de comprendre les causes et les effets, il est donc opportun de s’interroger sur les raisons qui l’ont poussé tantôt à parler, tantôt à se taire. C’est en ce sens qu’il faut comprendre la sage décision de Benoît XVI. Désire-t-il, comme l’affirme abruptement Hervé Yannou, « enterrer le dossier de son prédécesseur » ? Rien ne me permet de le supposer.

  • Les accusations primaires de M. Hervé Yannou

L’article du Figaro enchaîne les inexactitudes et les formules pernicieuses : la Congrégation pour la cause des saints est assimilée à une « fabrique des saints », comme si sa mission était de créer de toute pièce une biographie comme d’autres écrivent des fictions. Il appartient à chacun de croire ou non en Dieu et donc à la sainteté. Il appartient de fait à chacun de trouver absurde de béatifier des hommes. Mais a contrario, il est absurde de ridiculiser une institution connue pour la rigueur de ses recherches quand bien même elle pourrait se tromper. Bref, l’accusation est gratuite, et l’on aurait presque souhaité à ce journaliste du Figaro d’avoir la même exigence que la Congrégation qu’il attaque gratuitement et sans recul.

De même, Hervé Yannou voit dans le discours de Benoît XVI aux prélats un « rappel à l’ordre ». Nous invitons ce monsieur à lire chaque discours adressé par un pape dans ce genre d’occasion. Il découvrira que c’est du devoir du pape d’inviter à la « probité » et au « professionnalisme irréprochable » dans les enquêtes qui sont faites.

Enfin, Hervé Yannou devient coupable de calomnie lorsqu’il conclue son article par une comparaison subtile avec le père Léon Dehon dont le procès de béatification fut suspendu par Benoît XVI suite à la découverte d’écrits antisémites de ce prêtre français. Le pape demanda à une commission d’étudier la question. Ladite commission aurait remis un rapport négatif qui aurait amené Benoît XVI à classer le dossier.

  • Nature de la commission nommée

Que de points communs, semble-t-il, avec le « cas Pie XII » ?

Par cette comparaison, Hervé Yannou suggère que les raisons de la prudence première de Benoît XVI sont similaires. Or il n’y a strictement aucune trace d’antisémitisme dans les écrits de Pie XII, même lorsqu’il n’était encore que l’abbé ou le cardinal Eugenio Pacelli. Le laisser entendre par des rapprochements douteux est pitoyable. Les causes de la décision de Benoît XVI ne sont aucunement comparables.

J’en veux pour preuve la commission qui a été nommée par le pape pour étudier le dossier sur Pie XII. Il faut ici rendre hommage à l’excellent article écrit par Isabelle de Gaulmyn dans La Croix. Le titre en lui-même se veut plutôt neutre : « Le pape retarde la cause en béatification de Pie XII ». En effet, à ce jour, il n’est aucunement question de remettre en cause une éventuelle béatification, mais bien de la retarder : le vote de la Congrégation pour la cause des saints n’est pas abrogé. C’est procéder par raccourcis que d’affirmer que le pape « enterre » le procès.

Mais au-delà même d’un simple intitulé, Isabelle de Gaulmyn mène une véritable réflexion sur les implications de la décision de Benoît XVI qui « aurait demandé à une commission interne à la Secrétairerie d’Etat d’étudier le cas de cette béatification ». La compréhension du choix fait par le pape tient dans ce détail qui pourrait passer inaperçu pour qui n’est pas habitué des procédés du Vatican. Le choix de la commission est la clef de l’affaire.

Isabelle de Gaulmyn l’explique en s’appuyant sur les propos du P. Peter Gumpel, jésuite et relateur de la cause (juge d’instruction) : « Il s’agit là d’une décision diplomatique. Ce ne sont pas les vertus héroïques de Pie XII qui sont en cause, car, de ce point de vue, la Secrétairerie d’Etat, qui est l’organisme diplomatique du Saint-Siège, n’est pas compétente. (C’est donc) une décision sage qui devrait permettre d’évaluer les conséquences d’une béatification de Pie XII à la lumière des relations entre Israël et le Saint-Siège. »

Il n’est donc en aucun cas question de remettre en cause l’héroïcité des vertus de Pie XII, ni son action durant la Seconde Guerre mondiale. L’affaire – certes « inhabituelle » – est diplomatique, politique et contemporaine. Benoît XVI choisit la voie de la sagesse. On peut l’approuver ou le déplorer. Il ne m’appartient de poser un jugement sur cette décision, mais simplement de la comprendre… Tel est le devoir – sans cesse rappelé sur ce blog – de l’historien. N’est-ce pas précisément ce qu’on devrait aussi attendre, dans un premier temps, de tout journaliste digne de ce nom ?

Pierre GELIN

Et si on en parlait ensemble ? (Chat' anonyme et gratuit)

22 réflexions sur « De la béatification de Pie XII »

  1. Gérard Deloncle

    On se demande qui fait de la désinformation. Vous avez une lecture partielle et partiale de la presse. Dommage.

    Bonjour Monsieur,
    Il est effectivement possible que ma lecture soit partielle et/ou partiale. J’aimerais simplement que vous m’expliquiez en quoi… Je suis prêt à faire amende honorable en ce cas si j’ai mal compris les propos de l’un ou l’autre journaliste.
    Je suis pleinement ouvert à une discussion avec vous.
    Cordialement,
    Pierre GELIN

    Répondre
  2. Eric Michalon

    Bravo pour cette rigoureuse mise au point et votre mesure en tous points. Vous analysez les média avec une justesse percutante. Il est presque amusant de voir que, après avoir critiqué durement “La Croix” dans un article antérieur, vous sachiez ne pas en rester là et leur reconnaître une valeur le cas échéant. C’est la preuve d’esprits libres !

    Il est presque dommage que nous n’ayons pas des spécialistes qui décortiquent chaque sujet avec cette pédagogie qui vous caractérise et qui nous éclaire. Merci de nous montrer le mécanisme et les rouages sémantiques qui sont destinés à tromper les lecteurs que nous sommes.

    Entre vous et Frédéric Le Moal, ce blog est vraiment de qualité.

    Eric M.

    Bonjour Monsieur,
    Euh… Merci.
    Cordialement,
    Pierre GELIN

    Répondre
  3. Gérard Deloncle

    Avant de faire votre commentaire de textes, vous devriez, puisque vous prétendez faire un travail d’historien, les mettre en tête de votre blog afin que vos lecteurs les lisent et puissent vous suivre. Ils pourraient alors véritablement juger vos propos.
    Par ailleurs, vous semblez ne pas savoir que l’expression "fabrique des saints" n’est pas celle d’un journaliste réducteur, mais le titre d’un livre du cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la cause des saints… revoyez vos classiques.

    Monsieur,
    Merci pour la référence que, effectivement, je ne connaissais pas. J’ignore s’il s’agit d’un “classique”, mais je saurai dorénavant d’où vient l’expression. Je doute d’ailleurs que le cardinal Saraiva Martins soit le créateur de cette formule. Peu importe à dire vrai… Je ne vois pas en quoi cela remet en cause l’intention de Hervé Yannou. Au passage, je vous signale que l’article n’a rien d’historique. Je me suis contenté de faire un travail de journaliste.
    Bien, maintenant que vous avez discuté un point de détail, libre à vous de vous renseigner en faisant comme tout le monde : allez sur le site du Figaro. Si vous peinez à le trouver, tapez “Pie XII” dans Google Actualités. Vous le trouverez rapidement et nous pourrons discuter paisiblement.
    Cordialement,
    Pierre GELIN

    Répondre
  4. Gérard Deloncle

    Merci de votre conseil, que j’ai donc appliqué… pour bien me rendre compte que vous ne savez pas lire. Premièrement, puisque vous voulez faire du journalisme, apprené que les chapeaux (la partie en gras qui coiffe les articles) ainsi que les titres sont rédigés par le secrétariat de la rédaction et non l’auteur. Méthode de lecture. Vous accusez le journaliste du Figaro de reprendre à son compte les accusations faites à Pie XII. Il écrit: “Pour étudier le dossier très sensible du pape de la Seconde Guerre mondiale, il a mis en place une commission spéciale afin d’étudier le cas controversé d’Eugenio Pacelli, accusé d’apathie, voire de silences, face à la Shoah“. Je ne vois pas en quoi ce journaliste reprend ces accusations à son compte, il “plante le décors“. Son article est informatif et pas un éditorial…
    Vous dites que ce journaliste a écrit que le pape voulait "enterrer le dossier de son prédécesseur“. Il écrit: “Benoît XVI freine le procès en canonisation de son prédécesseur Pie XII“ et qu’il veut “garder la haute main sur le dossier“. Vous l’accusez ensuite de ne pas donner la nature de la commission mise en place. Là encore, c’est écrit: “Les motivations de Benoît XVI de ne pas signer le décret débloquant le cas de Pie XII et de garder la haute main sur le dossier sont en partie diplomatiques. La commission qui doit réexaminer le procès a en effet été mise en place au sein de la Secrétairerie d’État, qui se charge, en autres, de la diplomatie vaticane“. Enfin, ce journaliste qui semble bien informer, tout au moins aussi bien que sa collègue de La Croix, n’accuse pas Pie XII d’antisémitisme, mais rappel le contexte difficile des relations avec Israël et le monde juif actuellement. Il souligne l’antécédent du père Léon Dehon, dans ce contexte. “Benoît XVI avait déjà été confronté à un autre cas qui aurait pu engendrer de fortes tensions avec Israël. Et, là encore, il avait fait preuve de grande prudence“. Le père Gumpel dit exactement la même chose.
    Enfin, vous prétendez qu’il a grossi le trait du rappel à l’ordre de ceux qui travaillent sur les procès en béatification. Certes, c’est son rôle de rappeler à la probité… mais je vous rappelle aussi qu’il y a quelques jours, la Congrégation pour la cause des saints a publié de nouvelles normes pour que les procès en canonisation soient menés avec plus de rigeur.

    Monsieur,
    Merci d’avoir pris le temps de m’écrire vos remarques. Faute de temps, je ne puis y répondre pour le moment, mais ne manquerai pas de le faire prochainement.
    Cordialement,
    Pierre GELIN

    Répondre
  5. jacquestetu

    Le lundi 14 janvier 2008 à 10:41, par Gérard Deloncle
    “On se demande qui fait de la désinformation. Vous avez une lecture partielle et partiale de la presse. Dommage.”

    Cher Monsieur ,
    Auriez-vous l’amabilité de dire ? Qui est ce « ON » ?
    Amicalement.
    Jacques Tetu

    Bonjour Monsieur,
    Ce “on” désigne M. Gérard Deloncle lui-même, qui emploie une formule impersonnelle rhétorique. Et celui qu’il vise est Pierre Gelin, non vous. Ne le prenez donc pas mal que je coupe votre message puisque de vous il n’est nullement question.
    Bien à vous,
    Blandine Fissin

    Répondre
  6. Sam

    Bonsoir,
    Je ne suis pas de confession chrétienne, étant tombé sur ce sujet trés interessant – me concernant tout particuliérement ayant des arriéres-grands-parents juifs berlinois qui s’étaient réfugiés dans une contrée du Vatican puis déportés suite à une dénonciation –
    J’aimerais savoir quels sont les critères d’une béatification, merci de votre réponse et pour ce blog très très intéressant.

    Bonjour,
    Nous ne sommes pas du tout spécialistes des béatifications qui relèvent de l’Eglise et non de l’Histoire. Apparemment, la première étape vers la béatification consiste en la reconnaissance de l’héroïcité des vertus. Il s’agit concrètement d’étudier minutieusement la vie d’une personne pour vérifier que tout ce qu’elle a fait, dit et été, est vertueux. La décision est ensuite prise par l’assemblée des cardinaux et spécialistes nommés par Rome. Si l’héroïcité des vertus est reconnue, le dossier est transmis au pape. En parallèle, une autre commission étudie les cas de miracles attribués à Pie XII. Si un cas est rigoureusement de son fait, il est également transmis au pape. Ce n’est qu’avec ces deux éléments (héroïcité des vertus et un miracle) que le pape peut librement prononcer ou non la béatification de ladite personne. Commence alors le procès de canonisation. Mais c’est une autre affaire…
    Bien à vous,
    Blandine Fissin

    Répondre
  7. Vince

    Bravo M. Gelin pour votre article.

    Il semblerait que vous ayez vu juste sur toute la ligne, comme le montre l’article que je reproduis ci-dessous.

    Merci pour ce blog de très haute tenue.

    Vince

    —–

    Le « silence » de Pie XII n’est pas une « vérité historique »

    Selon le cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des saints

    ROME, Lundi 18 février 2008 (ZENIT.org) – « Le fameux silence de Pie XII sur la condamnation du nazisme n’est pas une vérité historique », a affirmé ce lundi le cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Plus que de silence, je parlerais de prudence » pour ne pas rendre la situation des juifs encore « plus grave et plus intolérable », a déclaré le cardinal portugais, qui présentait aujourd’hui à la salle de presse du Vatican l’Instruction « Sanctorum Mater » (l’Eglise, Mère des saints), un vademecum pour les évêques du monde, concernant les procès de béatification.

    Le cardinal Saraiva Martins a précisé que la cause de Pie XII « n’a certainement pas été reportée et encore moins mise de côté ». Il a expliqué que, cette année, c’est le 50ème anniversaire de la mort du pape Pacelli et que l’on a jugé opportun d’en profiter pour promouvoir un certain nombre d’initiatives – notamment un congrès et une exposition sur son pontificat – contribuant à mieux faire connaître la personne de Pie XII ainsi que sa spiritualité.

    Pour ce qui concerne Jean XXIII, le préfet de la Congrégation pour les causes des saints a souligné qu’une « nouvelle procédure canonique n’est pas en cours, mais que tout simplement, pour la canonisation les normes exigent un miracle accompli après la béatification ». « J’espère qu’il arrivera vite », a commenté le cardinal.

    Pour Jean-Paul Ier, après la clôture de la phase diocésaine, la phase romaine a été ouverte alors que pour Paul VI, la « positio » est en cours d’élaboration.

    Source : Zenit

    Répondre
  8. Maigné Jacques

    Bonjour,
    Au cours de l’été 1955, j’ai été reçu avec d’autres jeunes, sous la houlette de l’Institut catholique de
    Toulouse, en " audience privée ", mais avec d’autres groupes chrétiens, par Pie XII.
    Je n’ai pas été le seul en le voyant à émettre l’hypothèse " c’est un Saint ". Le bruit courait qu’il ne
    dormait que 4 heures par nuit (nous, c’était 8) mais qu’il était capable de rejoindre un fauteuil pour
    dormir quelques minutes.

    Répondre
  9. Thomas More

    @ Gérard Deloncle # 3

    "Par ailleurs, vous semblez ne pas savoir que l’expression "fabrique des saints" n’est pas celle d’un journaliste réducteur, mais le titre d’un livre du cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la cause des saints"

    Nommé le 30 mai 1998 par Jean-Paul II, le cardinal José Saraiva Martins s’est retiré le 9 juillet 2008. Il n’est donc plus que Préfet émérite.

    Vous adressez, avec raison, cette critique à M. Pierre GELIN : "Avant de faire votre commentaire de textes, vous devriez, puisque vous prétendez faire un travail d’historien, les mettre en tête de votre blog afin que vos lecteurs les lisent et puissent vous suivre. Ils pourraient alors véritablement juger vos propos."

    Plutôt, donc, que d’évoquer vaguement "un livre" du cardinal José Saraiva Martins ayant "fabrique des saints" dans son titre, auriez-vous du le citer très précisément. Avec sa date de parution et le nom de son éditeur, nous étions dans la citation "scientifique".

    Aucune de mes recherches sur internet ne m’a permis de trouver trace de cet ouvrage. Je doute que ce livre existe. En effet, "La fabrique des saints" est le titre d’une recension de Jean-Claude SCHMITT, paru dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations en 1984. Par ailleurs, interrogé par Mario Ponzi dans l’Osservatore Romano du 8 juillet 2008 sur le reproche que Rome deviendrait une « fabrique de saints », le cardinal José Saraiva Martins a estimé qu’il vient de personnes qui « ne comprennent pas la grandeur de la sainteté et ne savent pas que les saints ‘sont’ mais qu’on ne les ‘fait’ pas ».

    Malgré tout, je ne juge pas vos propos. Ceux sont eux qui vous jugent.

    Répondre
  10. jean pierre taupin

    j’apprend avec plaisir par information du 20.6.2009 que le pape actuel envisagerait de surseoir , je l’espére définitivement ,à la béatification de pie 12 ,qu’un pareille aberration ait été possible est tout à fait inimaginable comment at-on pu méme évoquer cette possibilité concernant quelqu’un qui en toute connaissance de cause a soutenu tous les régimes totalitaires, et comment peut il exister un site promouvant cela, ma position ne fera pas l’objet d’une publicationde votre part mais il convient que vous n’ignoriez pas combien est forte la réprobation de tant et tant de personnes chrétiennes ce qui n’est heureusement pas mon cas ou autres.

    Répondre
  11. Francine

    "…Parmis eux tous, le grand Pie XII, odieusement calomnié, cloué au pilori. Les historiens juifs eux mêmes prennent sa défense. Le rabbin Dalin de New-York, demande même qu’il soit reconnu comme juste parmi les nations : "Je crois que le Pape Pacelli a été le plus grand soutien des juifs". Pinhas Lapid estime à huit cent soixante mille les juifs sauvés directement par lui. Déjà, Golda Meir faisant un vibrant éloge à sa mort, comme les rabbins Herzog, Israël Zolli, la United Jewish Appeal, de même l’"Union des Communautés Israèlites" proclame une "journée de gratitude" pour son action, etc… De fait, Pie XII donna l’ordre à tous les couvents de Rome de cacher les juifs, Lui-même le fait au Vatican, ainsi que tous les évêques d’Italie (celui de Gênes en sauve huit cents, celui d’Assise trois cents, etc…). Il donne l’or qui manque pour éviter la déportation, dans les vingt-quatre heures de deux cents juifs. Hitler, en I942, le condamne à mort. Le soldat Beaulieu est condamné par un tribunal militaire pour avoir distribué son message de Noël de I942. Déjà Pacelli, nonce à Berlin, atterré par "Mein Kampf", sonne partout et sans cesse l’alarme. Sur quarante quatre discours, quarante dénoncent le péril imminent. Il ose appeler les nazis "faux prophètes de l’orgueil de Lucifer", les idéologies "possédées par la superstition de la race et du sang". Il rédige pour Pie XI, la condamnation absolue du nazisme dans "Mit Brenender Sorg" (le grand rabbin de Paris : Pie XI a condamné l’antisémitisme comme inconciliable avec la foi dans le Christ"). Dès 1937, le premier, il emploi le mot "extermination". Après les sanglantes représailles suite à la lettre de l’épiscopat hollandais, il brûle un projet de déclaration où sa colère explosait. Le grand rabbin du Danemark : "Si le Pape avait parlé, Hitler aurait massacré beaucoup plus que six millions de juifs et, peut-être,des millions de catholiques". Et le procureur Kempner à Nuremberg : "Toute action de propagande par l’Eglise Catholique, aurait été un suicide". Il s’est tu, alors pour éviter le pire. Il a agi pour limiter le pire. »
    Père DANIEL-ANGE : "L’Eglise, ô ma joie"

    Répondre
  12. Francine

    "…Parmis eux tous, le grand Pie XII, odieusement calomnié, cloué au pilori. Les historiens juifs eux mêmes prennent sa défense. Le rabbin Dalin de New-York, demande même qu’il soit reconnu comme juste parmi les nations : "Je crois que le Pape Pacelli a été le plus grand soutien des juifs". Pinhas Lapid estime à huit cent soixante mille les juifs sauvés directement par lui. Déjà, Golda Meir faisant un vibrant éloge à sa mort, comme les rabbins Herzog, Israël Zolli, la United Jewish Appeal, de même l’"Union des Communautés Israèlites" proclame une "journée de gratitude" pour son action, etc… De fait, Pie XII donna l’ordre à tous les couvents de Rome de cacher les juifs, Lui-même le fait au Vatican, ainsi que tous les évêques d’Italie (celui de Gênes en sauve huit cents, celui d’Assise trois cents, etc…). Il donne l’or qui manque pour éviter la déportation, dans les vingt-quatre heures de deux cents juifs. Hitler, en I942, le condamne à mort. Le soldat Beaulieu est condamné par un tribunal militaire pour avoir distribué son message de Noël de I942. Déjà Pacelli, nonce à Berlin, atterré par "Mein Kampf", sonne partout et sans cesse l’alarme. Sur quarante quatre discours, quarante dénoncent le péril imminent. Il ose appeler les nazis "faux prophètes de l’orgueil de Lucifer", les idéologies "possédées par la superstition de la race et du sang". Il rédige pour Pie XI, la condamnation absolue du nazisme dans "Mit Brenender Sorg" (le grand rabbin de Paris : Pie XI a condamné l’antisémitisme comme inconciliable avec la foi dans le Christ"). Dès 1937, le premier, il emploi le mot "extermination". Après les sanglantes représailles suite à la lettre de l’épiscopat hollandais, il brûle un projet de déclaration où sa colère explosait. Le grand rabbin du Danemark : "Si le Pape avait parlé, Hitler aurait massacré beaucoup plus que six millions de juifs et, peut-être,des millions de catholiques". Et le procureur Kempner à Nuremberg : "Toute action de propagande par l’Eglise Catholique, aurait été un suicide". Il s’est tu, alors pour éviter le pire. Il a agi pour limiter le pire. »
    Père DANIEL-ANGE : "L’Eglise, ô ma joie"

    Répondre
  13. Blaise

    Je suis également rassuré que le Pape remette à plus tard cette béatification. Mais uniquement parce que la majorité des Juifs aurait été dans l’incapacité de comprendre ce geste.

    Espérons que dans l’avenir les esprits s’ouvriront. Ce qui est tout de même inquiétant, c’est que l’hostilité à l’égard de Pie XII ne se nourrit pas que de faits – ou de soi disant faits – mais surtout de représentations subjectives et fantasmatiques. Certains lui reprocheront moins ce qu’il a fait que ce qu’il aurait dû faire (selon eux), – alors même qu’il a déjà beaucoup fait. Pie XII devient le coupable suprême uniquement parce que ses accusateurs sont en désaccord avec lui sur la stratégie qu’il aurait dû suivre (même s’ils se retrouvent sur le but : sauver les Juifs). Nous sommes vraiment dans le domaine de l’absurdité.

    Répondre
  14. Hummer

    Je ne comprends pas la canonosation de Pie XII. Pas de miracles reconnus, mais seulement un mystique.
    Les conditions actuelles à l’élévation de la sainteté devront être maintenues et en aucune façon être modifiées pour Pie XII.
    Benoit XVI a ouvert de boite de crabes, et il en supportera les conséquences.
    Il devra ouvrir les archives de Pie XII afin de connaitre les véritables relations de l’Eglise avec le régime hitlérien.
    Il ne passera pas à l’Histoire comme Jean XXIII, Paul VI ou Jean-Paul II.
    Pour le reste de son pontificat Benoit XVI devra rester dans l’ombre, et se faire oublier afin de limiter les dégats.

    Il passera à l’Histoire comme un pape de transition et ordinaire.

    Répondre
  15. Jean-Baptiste Maillard

    @Hummer : vous parlez de canonisation de Pie XII, mais il n’est même pas encore béatifié… mais qui êtes-vous pour nous menacer ainsi ? Nous ne menaçons personne, nous. Je suis cependant d’accord avec vous sur le fait qu’il faudrait ouvrir plus largement les archives. Nous y découvrirons peut-être, encore plus largement qu’aujourd’hui, le rôle actif de Pie XII pour aider les Juifs à échapper aux griffes du régime nazi. Mais cela suffira-t-il à vous convaincre, si ce blog, déjà, ne vous a pas convaincu ?

    Répondre
  16. Hummer 2

    Jean Baptiste
    Ou sont les menaces ?
    Je ne menace personne, mais je lis et comprends l’Histoire.
    Je ne partage pas votre opinion, mais je la respecte. Cependant je tiens à préciser que la transparence vaut beaucoup plus que l’incertitude ou le brouillard.. Si le rôle de Pie XII dans ses archives est positif, alors pourquoi la dissimuler aux yeux de la Chrétieneté ? Les Juifs veront faire leur mea cupla. Tant que le rôle de Pie XII restera obscur, le doute sera toujours présent que son rôle ne fut pas neutre.
    Avez-vous lu le livre de John Cornwell qui s’intitule en anglais Hitler’s Pope, The secret history of Pius XII, et en français le titre est La Popessa. Je ne suis pas certain de la traduction du titre français.

    Hummer

    Répondre
  17. Bernadette

    Ce qui m’inquiète le plus, c’est de voir tous les médias crier au scandale à la moindre annonce ou à la moindre parole sujette à interprétation prononcée par Benoît XVI. C’est bien pour l’audimat, ça fait vendre du papier, ça "bouffe du curé" et ça c’est toujours sympathique pour un certain nombre de gens, et du coup c’est une bonne opération commerciale. Les lecteurs et spectateurs se laissent déposséder de leur esprit critique et crient au loup dans le sens du vent, et n’hésitent pas à changer de sens quand le vent tourne. Quand on écoute les journalistes, aucun n’utilise le conditionnel : "Pie XII aurait…", mais tous annoncent une certitude alors que ces fameuses archives, pour l’instant, ne leur sont pas accessibles. Je ne sais pas "s’il passera à l’Histoire comme un pape ordinaire et de transition", comme il est dit plus haut, mais moi je pense que Benoît XVI est tout sauf idiot, qu’il a certainement mesuré la portée de sa décision, et que s’il la prise elle n’est pas sans fondement. S’il n’avait parlé que de la béatification de Jean-Paul II, c’était plus facile pour lui. S’il "prend le risque" de béatifier Pie XII, c’est, à mon avis, parce qu’il sait qu’il doit rétablir la justice et la vérité à son sujet.

    Répondre
  18. Hummer

    Bernadette,
    La seule solution est la divulgation des archives de Pie XII.
    Cette publication remettra les pendules à l’heure.
    Pourquoi le Vatican s’oppose mordicus à cette publication ?
    Je ne suis pas un anti clérical, je recherche uniquement la
    vérité de cette affaire nébuleuse afin que l’Histoire puisse être enseignée correctement dans les école, et les universités.

    Merci

    Répondre
  19. Mercure

    Hummer vous faites erreur, le Vatican ne s’est jamais opposé à l’ouverture des archives sur la période de la guerre. Celle-ci est prévue d’ici 5-6 ans.
    Par ailleurs une bonne partie est déjà disponible sous le titre : “Actes et Document du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre Mondiale”, sous la 11 volumes.
    Enfin il n’y a pas QUE les archives du Vatican : il y aussi celle de GB, de France, des US, d’Allemagne etc. qui maintenaient des relations diplomatiques avec le Vatican.
    Bonnes recherches.

    Répondre
  20. Hummer

    Bonsoir Mercure
    Merci pour l’information.

    Pas seulement le Vatican a être sur le pilori. Il y a la Grande Bretagne et les Etats-Unis.
    La Grande Bretagne et les Etats-Unis étaient au courant, avec preuves à l’appui, des atrocités commises par la nazis vis-à-vis des Juifs.

    Les demandes répétées des organisations Juives mondiales de l’époque de bombarder les camps de concentrations sont restées lettres mortes.

    Il y a une différence fondamentale entre un politicien est un Homme de foi tel que le Pape.

    La position de Pie fut et restera inexplicable, malgré certains témoignages en sa faveur.

    L’Eglise a certainement aidée les Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, mais cette aide fut sur base paroissiale et individuelle, mais pas sur recommendation dictée par l’autorité suprême de l’Eglise, soit le représentant du Christ le Pape.

    Certains pasteurs allemands, durant la période nazie se sont opposés au dictateur Adof Hitler, et se sont retrouvés en prison, mais les nazis ont du plier devant l’opposition grandissante du peuple.

    Le Pape en déclarant publiquement les atrocités et de recommander aux Chrétiens d’aider les Juifs, les Alliés auraient été dans lobligation de réagir différement.

    Mercure, ce sujet fait vibrer les codres sensibles des Chrétiens et des Juifs. Il y aura toujours des partisans en faveur de Pie XII et des délateurs.

    La question que je me pose est la suivante:
    Le silence de Pie XII était-il la position de L’Eglise Catholique, ou la position de Pie XII ?

    J’attendrai pour la parution des archives de Pie XII pour avoir une meilleur vue de cette période.

    Hummer

    Répondre
  21. Mercure

    Hummer, je crains qu’il n’y ait rien d’historiquement exact dans ce que vous exposez sur Pie XII. La simple utilisation du conditionnel fait horreur à l’historien, qui ne s’attache qu’à ce qui eut lieu, et rien d’autre. Tout le reste est jus de cerveau, romance, fiction, spéculation ; bref, on est hors champs de l’histoire ; ainsi :
    – peut-être qu’une déclaration fracassante aurait été une meilleure chose ; mais sans doute aussi une telle déclaration, rompant la neutralité officielle du Vatican, aurait sonné le glas du Vatican, de l’Eglise catholique, et de tous ses efforts clandestins pour aider les Juifs.
    Donc la vérité nous oblige à dire ceci : ce qui se serait passé si le pape avait fait ceci plutôt que cela, on en sait strictement rien avec certitude, puisque ces évènements n’ont jamais eu lieu. Ce qui compte, ce sont les faits, et si possible l’intention qui préside à ces faits. C’est ainsi qu’on juge une personne, et qu’ensuite on s’autorise à donner son verdict.
    Ce qu’on sait en revanche de façon certaine, c’est que l’action de Pie XII a permi de sauver au final de très nombreux Juifs. C’est ce qui ressort des documents, témoignages, articles de presse, archives disponibles de l’époque – et à nous ce résultat ne pose aucun problème, contrairement apparemment à beaucoup de personnes.
    Pour finir il y a déjà largement de quoi se faire une opinion impartiale sur la base de documents historiques concrets et disponibles sur l’action de Pie XII, même si tout le monde souhaite évidemment l’accès le plus rapidement possible aux archives du Vatican.

    Répondre
  22. LUCAS

    Bonjour à tous,
    Finalement, et au-delà de tout parti pris, reste la question de savoir qui mérite quoi.
    Vaste programme c’est sûr!
    Que Pie 12 pas plus que l’Eglise en général, n’ait été réellement “saint” je crois que personne ne peut avoir le culot de le dire (je parle uniquement de gens sérieux bien sûr). Et puis d’ailleurs qu’est-ce que la sainteté? et est-ce que cela peut s’apprécier “approximativement? est-ce que cela se marchande, puisse se faire “en petites quantité” ou encore “de façon circonstancielle”? en un mot, est-ce un tout qui ait de la valeur dans le seul absolu, ou bien cela peut-il se détailler?
    Quelle importance peut-on réellement y accorder? Quelle valeur? quelle crédibilité? Ou bien est-ce que “chacun fait comme il veut? …. on peut déployer cela autant qu’on puisse l’imaginer…

    Reste que l’Eglise définit ses règles, ses canons, son système; je crois que c’est ce que l’on dit ainsi “être juge et partie”, là aussi “vaste programme” et quant à la crédibilité… je prèfère n’en rien dire!

    L’or et le faste, la redondance, la célébrité, ambition et puissance, on peut apprécier ces choses à l’aune de ce que disent les Evangiles… que d’ailleurs pas mal de gens ne se sont pas privé d’interpréter, de glosser, de triturer, voire même de transformer. On ne va pas reparler ici des cathares, des pauvres de Lyon et de tous ces gens qui ont d’une façon ou d’une autre, essayé, tenté, de retrouver la pureté des premiers temps…

    Reste que l’Eglise s’est tellement éloignée de ses racines, de ce que du être ses règles et ses valeurs originelles, que maintenant on serait bien en peine de s’y retrouver!

    Qu’une partie (sic) de l’appareil de l’Eglise ait donné la main à la fuite d’assassins nazis personne ne saurait sérieusement (historiquement) le nier. Que d’autres aient été héroique pour sauver des juifs ou d’autres, là aussi la chose est avérée. Quel a été le rôle effectif de lm’Eglise? Est-ce que le vatican s’est opposé aux crimes nazis? Est-ce que Vatican s’est opposé, à dénoncé la dérive fasciste? Est-ce que le Vatican s’est opposé aux crimes franquiste? Quel a été le rôle de l’Eglise, et en particulier de son pontif? A-t-il été “saint”? Héroïque?….

    De fait que cherche-t-on ici, de quoi veut-on se convaincre?

    Si on est un peu sérieux on sait très bien que les Evangile n’ont plus eu de “réalité” dès après le premier siècle; et que l’ensemble éclésial est devenu un système de pouvoir, uns usine à gaz de la même veine que le pouvoir séculier sinon qu’il se réclamais de la religion et du sacré…. mais suffit-il de se réclamer pour l’être ? Qu’est-ce qui fait la réalité d’une chose, sa vraie valeur, sa validité son honnêteté, est-ce sa vérité intrinsèque? ou bien est-ce le seul discours, la dialectique, sa qualité réthorique, et la malignité de son argumentaire, son habileté?

    Les gens qui se veulent un peu sérieux savent parfaitement que tout le dispositif théologique est bâti sur des spéculations, sur des suppositions, sur de la scolastique et des discours plus ou moins pompeux (en langue trivale on dit “de la tchatche”). Nous savons tous que l’on peut faire dire à tout, n’importe quoi… Est-ce sur un tel socle qu’on peut fonder la sainteté? Quelle sainteté? que veut-on fonder sur d’aussi piètres fondations? Quel peut être le devenir de tels échaffaudages?

    L’Eglise, et une grande majorité de collectivités religieuses sont en difficultés… et pourtant les gens ont besoin de “croire”, de se créer des certitudes, des supports, de la foi. Alors on va dans toutes les dérives, on ne sait plus très bien où on en est, et au fianl on se radicalise, pas dépit, pas chagrin, par rage, par déception.

    Pour en revenir à l’Eglise (catholique en l’occurence) tant qu’elle n’aura pas fait son méa culpa, sa toilette, son ménage, elle est et restera pleine de tâches, de crimes, de péchés et d’abominations et rien n’y fera, car il s’agit là d’une immense problème qui ne peut être réglé par de la phraséoligie et des propos de salon… alors elle pourra béatifier, canoniser et sanctifier qui elle voudra, dans l’absolu de la vérité cela aura autant d’importance qu’un pet de lapin dans l’univers.

    Je vous salue avec fraternité

    JM LUCAS

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *